C'est curieux comme je ne me rappelle plus exactement le trajet qu'a fait dans mon coeur la fléchette lancée par cet homme.Sans doute un trajet lent & insidieux.Toujours est-il que, le soir, j'écris à A. & je ne me souviens pas de lui parler déjà dans ma lettre de ce monsieur.Cela couvera quelques cinq jours en tout, avant que j'aille me jeter dans la gueule du loup,peut-etre décidée par la visite au père Jozo(dit"le 7 eme voyant-il y en a 6 à Medj.)J'étais en train de révolutionner le car tout entier(dans lequel,décourageant Daniel Soucas qui n'ira pas, je suis quand-meme montée au dernier moment);quand ai-je parlé de la petite fille que j'ai perdue en 1998 après l'avoir portée 2 jours?Toujours est il que je dis que je ne verrai pas le père Jozo.C'est alors(sans doute que je faisais des allées & venues dans le car) que le C&A, assis dans le fond, me dit:"Viens, je vais te parler...tu as donné un prénom à la petite fille que tu as perdue?-Oui, Marie.-Prie-la,elle va t'aider."(& il me met la main gauche sur l'épaule dans un geste protecteur).Je commence à sentir venir les larmes,& Gill Dam dit à C&A:"Non, tu ne vas pas la faire pleurer!"
Sylvie Trudelle-Ferrer.
...à suivre 4 lignes demain...
