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DECLARATION

 

Sans doute mon orgueil méritait-il déjà à cet age(17 ans) un rabaissement...Je rentre à Perpignan passer mon bac(j'étais arrivée à Chanay trop tard pour le passer dans cette partie de la France et, crises à l'appui, dis que je ne "peux pas" dire à A.B. que je l'aime.C'est là que papa vient à mon aide et vient me parler seul à seule un jour pour me dire que, si je l'aime, je peux le lui dire.

D'accord, mais comment faire?Sans doute n'avais-je de commun avec ce garçon que le désir physique.Encore lui piquer son sac?J'ai en effet été bien bete de penser qu'il devinerait mon nom et me répondrait à mon adresse de Chanay.

Habillée avec une robe de Maman, en toute fin d'année, je retourne au lycée, quasiment vide(j'ai remarqué depuis longtemps que, comme moi mais pour des raisons que j'ignore, il fait le maximum de présence scolaire),lui pique son sac que j'ai repéré et attends sa rentrée du café(il y est allé avec quelques camarades masculins...)...et me jette littéralement sur lui à son retour(il est en train de chercher son sac et regarde aux alentours),tout en ayant une conscience aigue du ridicule dans lequel je me mets.

"Bonjour,A!...Dis6moi bonjour!Présente-moi à tes copains!"

Les dits "copains" fuient et je me retrouve seule sous le préau à coté du jeune homme.

"Je ne comprends pas très bien ce que tu veux de moi!

-Qu'est-ce que je voulais te dire...Je t'aime!

-C'est bien, mais...ce n'est pas réciproque...Et puis, l'amour, qu'est-ce que c'est?

-Tu pourrais remballer un peu ton orgueil...

-Toi, alors!

-Qu'est-ce que tu ressembles à mon père!(ses yeux ont croisé les miens).

 

 

Puis il s'impatiente:

"Alors, on va rester là, comme cà?"

Heureusement pour nous deux, ses camarades s'approchent et nous tirent d'affaire.

"Attends, il faut que je reprenne ce que j'ai mis dans ton sac!"

Tandis qu'il me le tient ouvert, je fouille dedans pour y récupérer un peu de papeterie.Sa main cherchant à m'aider fait fuir la mienne exactement comme si deux aimants maintenaient désormais nos deux corps à distance.

"Salut!",me dit-il."-Salut!",et un élan de moname vers la sienne, en musique, s'exprime en moi par une chanson anglaise passant à l'époque, d'un groupe de musique anglais dont j'ai oublié le nom:"Don'tleave me now"(ne me quitte pas maintenant...)

Je le reverrai le lendamain en effet, car j'ai oublié dans son sac un stylo.

 

 

Là, ce "lendemain", se produira un épisode inexplicable à première vue où, cigarette au bec tous deux, nous communiquons par la pensée:

"J'ai le droit?(sous-entendu:"d'etre moi?")

-Mais oui!

-Meme avec...?(C'est moi qui hésite:que, qui, désigne ce "avec?")

-Je ne sais pas!

 

 

Il fuit de l'autre coté de la cour des premières.Très heureuse, je m'en vais de mon coté et fais un signe amical et joyeux en croisant une camarade qui(je sais qu'il le voit) sera le remerciement que je lui adresse.

 

 

RESUME DES DEUX DERNIERES PAGES

Page 5:enfermée par Maman  sans assistance enreprésailles pendant 6 ans jusqu'à ce que je rencontre mon second amour(Voir "J'ai eu trente-trois ans à Medjugorje/La croix et/ou la cigue",meme auteur)

Page 6:clin d'oeil de mon grand-père maternel que je n'ai pas connu qui meurt à la St(fete de ce jeune homme)

 

 

 

Merci de m'avoir lu et de vos réactions auxquelles je répondrai sauf empechement technique ou autre.

 

Sylvie Trudelle-Ferrer

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