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...Et rajout de la page 1 après le paragraphe"trainée comme un poids mort par Maman":"JE SURVECUS POUR AINSI DIRE"

 

Donc page 2

 

 

 

UNE HEURE DE LARMES

 

En classe de seconde, mon amie intime Marie Campos, dont la famille ou elle-meme sera amenée à me faire des clins d'oeil aux différents tournants de mon existence, vient de venir me trouver à l'interclasse pour me dire qu'elle me quitte, me livrant son testament sur notre relation:"Il y a tellement de gens à connaitre..."

 

Je n'ai pas cillé;comme dit Rhett Buttler à Scarlett O'Hara à la fin du célèbre roman de Margarett Mittchell "Autant en emporte le vent"(que je ne connaissias pas alors),j'ai "conservé de la dignité à mes souvenirs: cette attirance homosexuelle, nous avions conscience aussi bien l'une que l'autre qu'il faudrait un jour en finir.

 

Oui, seulement, vers qui se tourner?A.B., que je surnommerai plus tard pour moi-meme "le B-A BA"(sous-entendu:"de la vie"),et qui a quasi-exactement mon age(nous sommes les deux seuls de la classe à avoir un an d'avance et, alors que jusque-là j'étais toujours la plus jeune, cette année-là il me "bat" d'un mois),est justement assis devant moi à droite pendant le cours de français de M.Dorandeu, pendant lequel s'épanchent mes larmes du début à la fin;je transfère sur ses cheveux mi-longs, décolorés en blond, et sur son sac de cours sur lequel il a écrit lui-meme ces paroles du groupe de rock"Téléphone""Quelque chose en toi/Ne tourne pas rond..."ma soif de tendresse, de passion, de vérité, plus pure et précoce dans son intégrité que chez mes camarades.

 

 

Les autres pages cette nuit, jusqu'à la fin page par page.

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